Baisée au bord de la piscine

Maillot de bain deux pièces jaune cocu, je dors sur un transat en tek au bord de la piscine. Enfin je dors, il serait plus sincère de dire que je cuve. Le déjeuner a été aussi arrosé que le punch était chargé. Tu m’as servie, resservie et resservie encore. Tu n’avais pas besoin de me saouler pour me séduire. Mais j’ai bu, parlé avec presque tout le monde, flirté aussi un peu. Avec d’autres que toi pour attiser ta jalousie et te faire douter de la suite des événements. Être un vraie salope est tout un art ! Étrange sauterie organisée entre bourgeois de province dans un petit château de l’arrière Pays Nantais. J’y suis sur ton invitation. L’œil torve que j’entrouvre me permet de constater que les autres convives semblent s’être éclipsés. J’imagine dans les chambres ou les petits salons du domaine. Je ne me sens pas en état de les suivre pour le moment et je referme les yeux en priant pour que le bourdonnement cesse dans ma tête. Nous ne serions pas presqu’en Bretagne et j’aurais moins bu, je m’inquièterais des coups de soleil qui menacent mon dos nu. Mais le soleil est presqu’aussi voilé qu’une femme afghane et je replonge dans une semi conscience éthylique qui doit bien t’arranger. J’imagine que tu t’es approché lentement de mon corps avachi. Tu auras caressé du bout de l’ongle mes fesses. Ou peut être les auras tu simplement d’abord regardées, jaugées. As tu lissé mes cheveux mis sur mon oreille la mèche de cheveux brune qui cachait mon visage ? Je sais que tu as baissé ton short et sortie ta queue pour caresser ma joue et le bord de mes lèvres maquillées de glos rose. Je me souviens avoir entrouvert les lèvres par réflexe. Même au bord du coma éthylique je sais que j’ai envie de sucer. Tu as joué un peu à mettre ta queue dans ma bouche. C’était bon mais j’étais trop stone pour m’appliquer comme il se doit. Je crois me souvenir que tu t’es assis sur le transat, juste contre ma hanche, là où la taille d’évasé pour laisser place à mes belles fesses. Je sais qu’il y avait, posée au sol, un flacon oenobiol d’huile solaire. J’ai souvenir de quelques goutes, d’abord sur ma nuque. Il me semble que tu as bataillé un peu pour trouver comment dégrafer le haut de mon deux pièces. Tu as pris ton temps je crois. Je sentais ton sexe contre ma hanche et je sais que par réflexe j’ai sûrement dû soulever mon bassin, tressaillir un peu des fesses et écarter imperceptiblement les cuisses. Tu ne m’as pas baisée tout de suite, tu as bien pris le temps de me masser, tout le flacon d’huile solaire y est passé. J’ai senti un doigt dans mon anus, puis un plus gros, le pouce je crois car tu t’occupais en même temps de mon minou. J’ai gémi de plaisir quand ta queue est entrée d’un coup dans mon cul ultra lubrifié. Tu pesais lourd sur moi et j’avais peur que le transat ne tienne pas. Mais il a tenu malgré la franche enculade à laquelle tu t’es livré. Juste avant de jouir au fond de mon cul tu as pesé de tout ton poids sur moi. C’était presqu’etouffant, je suffoquais ce qui rendait mon orgasme encore plus profond. Je ne sentais plus mon cu. Une crampe douloureuse au mollet droit m’empêchait de bouger pour me dégager. Je ne savais plus où commençait la douleur ni où s’arrêtait le plaisir. Mais une chose est certaine, je ne regrette pas d’être venue à cette fête au bord de la piscine.