Prostitution occasionnelle, témoignage d’Olivia

Je m’appelle Olivia et je suis prostituée occasionnelle depuis 7 ans. Merci à Lucie de m’offrir cette tribune sur son blog sexo.

Mes débuts dans la prostitution étudiante

Lorsque j’ai commencé à m’intéresser à la prostitution j’avais 20 ans. J’étais en fac de Pharma et j’avais besoin d’argent. Je suis d’une famille très modeste mais cultivée arrivée en France il y a 30 ans à la chute du mur de Berlin. Il fallait travailler et je ne voyais pas pourquoi je devais m’interdire certaines options.

Avant de vraiment me prostituer occasionnellement j’ai commencé par faire de la sex-cam en ligne sur un site dédié (Euro-Live). Le contact virtuel avec les clients me semblait plus sécurisé évidement. Mais j’ai assez vite déchanté car la concurrence entre les filles est énorme et c’était moins bien payé que servir au MacDo. Je passais des heures en petite tenue devant ma webcam pour des clients que je ne voyais pas et dont 99% se contentaient de mater gratuitement. J’ai donc assez vite compris que si je voulais vraiment m’en sortir financièrement il fallait que je me décide à faire de vraies passes, même occasionnellement. J’ai donc fini par me lancer et passer une annonce sur un site d’escort girl. J’étais toute fraîche, blonde et sexy alors j’ai eu des réponses très vite. Mais je flippais d’être piégée par un mac ou de tomber sur un homme violent. J’ai donc laissé passer du temps. Je voulais être en confiance. J’ai refusé des dizaines de demandes que je ne sentais pas. J’avais beau être sans apriori en réalité je trouvais toujours un prétexte pour ne pas sauter le pas. Un Nième recommandé d’huissier a eu raison de mes dernières résistances et je me suis retrouvée pour la première fois dans un Hôtel Ibis pour une heure avec un homme d’une cinquantaine d’années. J’ai improvisé et fait de mon mieux. J’ai gagné 300€. Le prix de ma première passe de pute occasionnelle. Je dis pute car il faut appeler les choses par leur nom.

Combien gagne une prostituée occasionnelle

L’occasionnelle a été de moins en moins occasionnelle. Sans enchaîner les passes j’ai quand même eu des moments à 30 – 40 rapports sexuels rémunérés par mois. Pour une vingtaine d’hommes car j’ai vite eu des habitués. Prostituée débutante tu dois tout apprendre seule. La sécurité, quoi dire, quoi ne pas dire. Mais aussi des choses justes techniques comme comment bien sucer, faire des massages sexy ou les positions les plus pratiques en fonction de l’anatomie et de la forme physique du client. J’ai vite compris que si je voulais que ça se passe bien c’était mieux d’accepter de prendre du temps avec le client avant. Je propose toujours de commencer par boire un verre. Pas dans un bar trop en vue. Un truc discret mais public à côté de l’hôtel. Cela me rassure d’avoir été vue en public avec le client même si c’est dans un kebab. Et ça me permet de mieux sentir jusqu’où il faut se préparer à aller. Je pratique des tarifs entre 400 et 900 euros. Mais je m’en fiche complètement que le type soit plein aux as ou se soit saigné pour me baiser. C’est pas pour l’épouser, c’est pour de la prostitution. Une passe dans un Formule 1 à côté de l’aéroport ne me rebute pas. Même si un bel hôtel avec un douche à l’italienne c’est bien aussi !

Quand j’étais étudiante il m’arrivait d’avoir des mois à 7000euros net. Mais en général c’était plutôt autour de 4000 car je ne suis pas capable de faire de l’abattage et d’enchaîner les passes. Je ne suis pas une fille de joie bordel de campagne ! J’aime plus que l’on me considère comme une Geisha ou une courtisane de l’ancien temps…

J’aurais pu faire plus et avoir plus d’argent mais je ne m’aimais pas quand je faisais une à deux passes par jour. J’aime être bien dans ma tête pour être attentive à mon client. J’aime essayer de comprendre ce qui va lui plaire, ce qui va lui donner envie de me recontacter plutôt que d’en chercher une autre. C’est un chalenge chaque fois renouvelé. J’y prends plaisir et je reste persuadée que la prostitution n’est pas un job anodin. On ne fait bien quelque chose que si on y prend du plaisir. Même si bien sûr c’est loin d’être toujours rose ! Il y a des plans glauques mais c’est fréquent que je jouisse vraiment et qu’en plus je sois payée pour cela !

Aujourd’hui j’ai un emploi fixe correctement rémunéré dans une grande pharmacie Lyonnaise et j’envisage d’acheter ma pharmacie en Picardie où sont encore mes parents. Donc je suis plus occasionnelle, prostituée 5 – 6 fois par mois pour les extras. Je me suis remise à la sexcam sur Eurolive mais uniquement pour trouver des clients en qui je peux avoir confiance. Un homme qui a lâché quelques jetons achetés avec sa CB risque moins de ne pas payer une vraie passe. C’est le seul truc qui me mets en rogne dans mon métier de prostituée occasionnelle : le client resquilleur qui marchande ou qui ne veut pas payer d’avance ce qui me fait juste perdre mon temps car, bien sûr, je ne vais pas aller avec un client qui ne paie pas d’avance.

J’espère juste que mon témoignage vous aura donné une image plus simple et réaliste de la prostitution occasionnelle. Bien sûr chaque fille est différente avec une situation et des motivations différentes. Je suis consciente qu’il y a des filles exploitées. Des clients brutaux et des mauvais plans ça existe et j’ai eu ma part de galères et de grosses frayeurs. Mais en général ça se passe bien et dans une relative bonne humeur insouciante. Je voudrais aussi faire tomber quelques clichés. Je ne suis pas psy ! Il m’arrive de parler et surtout d’écouter mes clients. Mais je ne suis pas psy, je suis prostituée donc ils sont avec moi pour mon cul et je suis bien heureuse qu’ils en disposent contre quelques sous. Ça ne va pas plus loin, prostituée n’est pas un métier de santé ou de salut public comme voudraient nous le vendre quelques bien pensants. C’est juste un métier, le plus vieux métier du monde paraît-il !

Note de Lucie : Mes articles moins sages sont ici. Mais j’aime aussi publier les textes que je reçois quand je les trouve bons. N’hésitez pas à me les envoyer en commentaires. Quand je trouve que ça peut faire un article je les copie/colle (avec de minimes corrections)

 

 

Publié par

Lucie

Comment me décrire ? Disons que je suis une MILF 2.0 ! Une femme mariée trop tôt devenue accro aux rencontres adultères sur internet. Mes déplacements professionnels me permettent de céder à mes pulsions sans trop de risque d'être découverte. J'aime écrire et raconter mes aventures. J'aime aussi recevoir des commentaires sur ce blog ! Cela fait peut être de moi une grosse salope, une grosse pute ou une grosse cochonne, c'est au choix. Sauf que je ne suis pas grosse...Et que je choisi ma sexualité librement. Pour me séduire il suffit parfois d’être un peu original. Je suis une grande curieuse. Je traîne parfois (une ou deux fois par mois grand max) sur cinqasept. Je change à chaque fois de pseudo mais si vous me laissez le votre, qui sait je vous ferez peut être signe💋

13 réflexions au sujet de « Prostitution occasionnelle, témoignage d’Olivia »

  1. Pendant dix mois je voyais régulièrement un jolie jeune étudiante élève ingénieur d’une grande école Parisienne. C’était bien sûr de la prostitution. Mais une ou deux fois par mois, toujours soirée dehors plus toute la nuit avec baise le matin pour se dire au revoir, à la prochaine. Ça me coûtait un smic mais je peux me le permettre et je n’en regrette pas un miette ! Pas retrouvé aussi bien hélas depuis. Clara, si tu m’entends…

  2. Étudiante en droit je « tapine » occasionnellement pour d’évidentes raisons pécuniaires. Franchement la plupart du temps c’est pas du tout glauque et ça peut même être très agréable. Il suffit de se mettre en condition. Le plus gros problème en fait c’est l’entourage. J’ai quelques amis qui l’ont appris et cela m’a clairement mis à l’écart. Sans parler de la difficulté trouver ou garder un vrai petit ami. Là c’est mission impossible si on ne cache pas qu’on se prostitue.

    1. On ne peut pas apprendre ce genre de choses si on ne s’y intéresse pas soit même. S’éloigner de toi parce qu’ils n’acceptent pas n’est pas la meilleure des choses a faire …et tant mieux pour toi .qui sait tu rencontreras peut être ton petit ami en rdv . J’imagine que ça doit être en tout cas stressant au début d’en parler a quelqu’un qui te plaît et devoir faire face a sa réaction. Si tu es a paris , on pourrait se rencontrer dans le cadre que tu souhaites

  3. Etant en couple mais insatisfait sexuellement, je me suis adonné à pas mal de rencontres tarifées… globalement de bons moments, mais très variable d’une fille à l’autre. J’ai parfois eu l’impression de donner mon argent directement dans les poches de mafieux, avec des filles peu locaces et assez mécaniques, mais je retiens surtout les rencontres avec des filles « à leur propre compte » (ceci-dit, difficile à vérifier) qui semblaient apprécier leur métier, et cela se resentait dans la prestation (une petite pensée pour une anal queen qui respirait la joie de vivre quand on la sodomisait…). Les tarifs tournaient aux alentours de 200-250/heure (je déconseille clairement en dessous de 200 avec des prestations de type poupée gonflable et des physiques parfois assez éloignés des photos de profil).
    J’ai arrêté depuis quelques temps pour cause de maitresse qui me satisfaisait amplement, mais j’ai du me séparer d’elle récemment, alors je suis à nouveau en chasse de filles qui, contre rémunération ou non, auraient envie de se faire délicatement sodomiser (ou vigoureusement pilloner, selon mon humeur et la sienne). Je suis sur Paris, contactez Lucie pour mon mail.

  4. Étudiante et parfois hôtesse pour des salons professionnels je suis en recherche de « Mécénat »… On peut me voir en vrai à la caisse d’un grand magasin suédois qui vend des meubles à Saint Martin d’Heres les mercredis et jeudi. Suis blonde 👱‍♀️

    1. Angelina, je t’ai trouvée très jolie à Ikea mais je n’ai pas osé t’aborder. Timidité quand tu nous tiens…mon e-mail emmgreno@gmail.com
      PS : j’ai 39 ans, en couple avec enfants mais revenus conséquents et variés (plusieurs entreprises). Serais disposé à du « sponsoring »…

  5. Trop dar ce blog ! Question, je peux avoir un lien vers mon profil sexcam ? Si oui alors que ce qui lisent ses lignes saches que je suis une grosse cochonne en webcam. Connecté vous, vous s’rez pas déçu. Et aussi je suis sur Toulouse pour ce que sa intéresse d’aller plus loin…

    1. Bin non, désolée mais ça pourrait être interprété comme du proxénétisme. Donc je peux pas mettre de lien direct vers ton profil eurolive. Mais bien tenté quand même ! 😘

  6. Merci ! Ça fait du bien de lire un témoignage sensé sur le sujet. Étudiante en grande école de commerce je me prostitue occasionnellement aussi. Ce n’est ni honteux ni glauque. J’aimerais avoir les moyens de ne pas le faire mais ce n’est pas le cas. C’est tout, c’est comme ça. Quand je le mets à quatre pattes devant un homme plus âgé que mon père je n’en suis pas fière. Mais je ne suis pas non plus submergée de honte. Je vais pas mentir sur ce blog que je respecte. C’est rare que je jouisse vraiment. Mais je fais de mon mieux pour faire croire que c’est le cas.

    1. Si tu es ici sur ce blog c’est que le plaisir compte beaucoup pour toi et que l’envie de plan chaud est réelle. Donc si tu veux voir des gens plus jeune dans le cadre de ton activité et qui veuille en plus te faire plaisir n’hésite pas a me revenir. Bise

      1. Si je suis ici c’est que je m’intéresse « professionnellement » au sexe dans tous ses aspects. Quitte à faire prostituée, autant le faire bien ! Ou le moins mal possible ! Faut pas croire que tous les clients sont vieux. Ça va du jeune de 18 ans qui veut se déniaiser au papy plus très fringant qui veut se sentir encore vivant. Entre les deux il y a de tout !

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